La Recherche d'Espoir

Le mal envahissait le monde, rien ne semblait ne pouvoir l'arrêter. Sa domination du monde semblait inévitable.

Les elfes, eux qui ont connus de nombreux combats, ne souhaitent plus se battre. La plupart d'entre eux sont allés aux Havres pour quitter ces terres et trouver un monde tranquille où ils puissent finir leur vie. Ainsi, les elfes d'Eregion avec à leur tête le seigneur Celebrimbor s'en retournèrent vers la mer et navigèrent en quête de repos, nul ne sait ce qu'ils devinrent.

Le vieil elfe, Cîrdan qui était plus sage et plus clairvoyant que tout autre en cette terre dit au Commandant des elfes de la Lothlérien:

Je me fais vieux... je sens que je dois partir à mon tour pour prendre la mer avec mes compagnons...
Je sais que ton dessein est différent du mien, tu ressens l'envie de combattre le mal mais tu remarques que personne n'est de ton avis...
Je te conseille donc de suivre ta volonté car si tu pars avec nous tu ne pourras pas faire demi-tour...

Le seigneur Incal répondit:

-Je vais suivre mon chemin afin de trouver un endroit où les gens souhaitent se battre, un endroit où il y a encore de l'espoir...

-Dans ce cas, je te souhaite de trouver ce que tu cherches mais sache que ta quête va être longue et dangereuse...le mal est presque partout...

-Je te dis donc adieu, mon ami Eriol veut m'accompagner mais je crains qu'il ne soit trop jeune pour venir.

-Ce n'est pas à toi d'en décider...

Après avoir fait ses adieu au autres elfes, Incal se mit en route avec Eriol en direction du sud avec l'espoir de trouver des combattants qui luttent contre le mal.

Après plusieurs semaines de route, et quelques parouilles d'orcs rencontrées, les paysages étaient tous dévastés par le mal, il semblait se rependre avec une vitesse effoyable. Au bout d'un moment, les deux compagnons arrivèrent dans le desert d'Haradwaith. Les journées étaient brulantes comme la braise et les nuits glaciales.

Le désert traversé, ils arrivèrent dans la vallée d'un gouffre. Malheureusement, c'était une embuscade des orcs. Incal et Eriol sortirent leurs épées forgées par les elfes, ce qui les rendaient très maniable et aussi dévastatrice qu'une hache de nain lorque l'on sait s'en servir. La lutte était rude, les orcs se faisaient embrocher avec facilité mais ils revennaient toujours plus nombreux...
Soudain un troll arriva d'un souterrain et attaqua le brave Eriol, celui-ci se défendit et fini par achever le troll mais il reçu une demi-douzaine de flèches dans le dos.
Incal voyant ce spectacle fut pris d'horreur et en tuant les derniers orcs se dirigea vers son ami. Celui-ci lui dit:

-Ils m'ont eu je crois... mais je suis satisfait que tu sois en vie, tu t'es toujours mieux battu que moi et je n'ai pas surveillé mes arrières...

-Tu t'es battu comme le plus brave des elfes mais c'est de ma faute... je n'aurai pas dû t'amener avec moi...

-Non, c'est moi qui ai choisi de venir... Continue ton chemin! Va chercher l'espoir que tu attends! Poursuie ton dessein car je me suis battu pour lui!...

Sur ces mots, Eriol décéda. Incal poursuivit sa route, comme lui avait demandé son compagnon, malgrè sa tristesse. Après sa famille et ceux de sa race, c'était son compagnon le plus cher qui le quittait.

Incal traversa encore plusieurs plaines, elles aussi détruites, les habitants massacrés, avant de se diriger vers les montagnes. Il passa par la fôret où il rencontra des elfes qui rejoignaient eux aussi les Havres. Il pu ainsi se reposer pendant quelques jours puis il parti gravir la montagne.
Le sol était tranchant comme une lame de rasoir, il y avait de nombreuses creuvasses et falaises, le risque était omniprésent...

Après plusieurs mois depuis qu'il était parti de chez lui, Incal fini de traverser les montagnes et arriva dans une contrée qui semblait n'avoir pas encore subi les attaques maléfiques.

Il passa à travers champ en se dirigeant vers un village, sur le chemin, il rencontra un paysan et il lui demanda comment se nommait cette région.
Le paysan, surpris de voir un elfe dans les environs lui répondit qu'il se trouvait sur les terres de Corinthe.

Une fois au village, il entra dans la taverne d'un certain maître Mercatoris et après avoir signé le registre il demanda à boire.
Dans la salle, il y avait de nombreux guerrier de toutes les races. Incal se présenta et expliqua qu'il était à la recherche de compagnons pour combattre le mal qui finirait par arriver sur les terres de Corinthe. Un espoir remplissait cette salle, l'espoir de combattre le mal, et Incal savait qu'il trouverait ici ce qu'il a tant cherché après de nombreux sacrifices...
Il demanda alors à ceux qui souhaitaient se joindre à lui de se présenter.

(hors rp, ceux qui veulent se présenter, écrire vos exploits, vous avez qu'à poursuivre ici)

Réponse faite par Myrddin

Au fond de la salle se leva un grand personnage vêtu d'une cape dont la capuche lui cachait le visage. Lentement, il s'approcha du dénommé Incal. Le silence s'installa progressivement, à mesure que l'inconnu avançait. Son charisme trahissait une puissance endormie, même si personne ne sut en définir la nature.
Il vint s'asseoir face au comptoir et, d'un geste souple de la main, attira à lui un cruchon d'hydromel. Il se servit sans que Mercatoris, le tavernier, l'en empêchât. De toute façon, cet étrange individu ne sortirait pas sans avoir payé sa note.
Ce dernier, accoudé au comptoir et fixant le fond de son verre, rompit le silence pesant :

« Haut Elfe, je sais les péripéties que tu as dû affronter. Je sais aussi que tu as perdu un être cher sur ton chemin. Mais je sais surtout que tu dis vrai sur le Mal se profilant à l'horizon.
« Il y a des décennies maintenant que je me suis retiré des affaires de Corinthe, après avoir moi-même participé à la déchéance de ce Mal. Mais à chaque cycle il revient, plus puissant que jamais. Aujourd'hui, l'on a oublié mon nom. Seules certaines légendes le gardent en mémoire. Et même toi, Haut Elfe, tu m'as oublié. Oh ! ne cherche point dans les méandres de ton esprit, car cela ne servirait à rien. C'est une destinée que j'ai acceptée pour pouvoir vivre quelques cycle en paix avec moi-même.
« Ton retour marque le début d'une grande alliance, seigneur Incal. Bientôt, d'anciens amis rejoindront ta cause et la serviront comme ils l'ont servie jadis. Ce jour enfin venu, je serai là. »

L'inconnu se releva, posa trois pièces de cuivre pour l'hydromel et prit la direction de la sortie. Incal, encore intimidé, réussit tout de même à lui poser une question :

« Messire, comment vous retrouver une fois que j'aurai rassemblé suffisamment d'alliés ? »

Ce dernier se retourna face à l'Elfe, la capuche cachant toujours son visage. Il répondit d'une voix sereine :

« Haut Elfe, tu connais bien mieux que moi la Voix de la Nature. Quant à moi, je connais les multiples voix du Destin. À nous deux, nous saurons nous retrouver... »

Une lueur naquit sous la capuche, là où auraient dû se trouver ses yeux. Au nombre de deux, les deux amandes de lumière brillaient d'un doux turquoise. Incal l'avait déjà vu : le Mana bénéfique. Il articula dans un demi-soupir :

« Ainsi, tu es un Mage...
– Ici, les gens m'appellent "l'Ermite". Ainsi est-ce la nature que m'a donnée le Destin. »

Et il sortit. Incal était resté complètement abasourdi. Mais, au fond de son cœur, une inexplicable allégresse avait remplacé sa crainte. Il se tourna alors de nouveau face aux clients, attendant qu'un autre individu propose ses services...